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hermann

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Messages posté(e)s par hermann

  1. 1 hour ago, vertfanfan said:

    Ouais apres  pas de mal de chamboulement avec le "covid" ...mais qd meme decevant pour les U19 et certains N3 ' ...Certes pas  un  matche  facile dixit  Mazeyrat    'la montagne ".il faut engranger des pts ......A voir 

    Pourquoi tu dis décevant pour les U19 ? Comme le match des U19 prévu ce week-end a été annulé on pouvait imaginer qu'aucun ne jouerait ce week-end. Tu penses que certains vont jouer avec les séniors R1?

    Par rapport au dernier match, comme titulaires Séniors N3 il ne manque que Boit et Gibert. Zaire et Da Rosa étaient remplaçants. Nauche n'a pas encore joué de la saison (bléssé ?)

    Par rapport à la composition ce qui m'interpelle c'est qu'on ne voit plus Abdul Samed (bléssé ?)

    C'est important aussi que certains pros jouent comme Aljic et Boyer qu'on n'a vu sur aucune feuille de match en L2 et qui n'ont joué qu'un match cette saison contre la réserve de Saint-Etienne.

  2. Vincent Labrune, le nouveau président de la Ligue condamne l'attitude diffuseur Mediapro, qui n'a pas payé sa dernière traite, tout en voulant renégocier son contrat. Il présente aussi, plus largement, son projet pour la LFP.

    Etienne Moatti09 octobre 2020 à 19h06
     
     

    « Spécialiste de la gestion de crise », comme il se définit lui-même, Vincent Labrune est servi. Élu le 10 septembre à la présidence de la LFP en remplacement de Nathalie Boy de la Tour, il doit déjà affronter une première tempête avec le non-paiement par Mediapro, principal diffuseur du Championnat de France, de son échéance du 5 octobre (172 M€). Et la volonté de Jaume Roures, le président du groupe sino-espagnol, annoncée dans nos colonnes, de « renégocier le prix » pour cette saison (Mediapro doit verser 814 M€ par an entre 2020 et 2024).

     

    L'ancien président de l'OM fait face et s'exprime, en exclusivité, sur cette affaire. Joint ce vendredi, il explique ne pas accepter les justifications de Mediapro. Et prolonge ainsi un entretien réalisé avant la révélation de cette affaire, où il annonce son intention de faire cesser les guerres intestines qui ont détruit l'image du football professionnel français et sa volonté de mener d'urgence des réformes pour rendre nos clubs plus compétitifs.

    Droits télé : « Si je n'étais pas inquiet pour les finances de nos clubs, je serais irresponsable »

    « Mediapro n'a pas honoré son échéance du 5 octobre et demande de renégocier son contrat pour la saison 2020-2021. Comment réagissez-vous ?
    Je suis surpris sur la forme et inquiet sur le fond. Sur la forme, le timing de cette annonce est pour le moins surprenant, quand on sait qu'elle intervient seulement quelques semaines après le paiement d'une première échéance qui a été annoncé à grand renfort de communication pour "crédibiliser" le projet Téléfoot et sa pérennité... A minima, on dira que cela entache la relation de confiance ! Et sur le fond, cela pose question sur le projet global de Mediapro en France et sur les capacités de ce groupe à faire face à ses obligations contractuelles et financières vis-à-vis de la LFP et du football français. Car ne nous trompons pas : il n'est pas audible de s'entendre dire que ces traites devaient être payées par les abonnements. Même un nombre d'abonnés record fin septembre n'aurait en aucun cas permis de payer le quart de la facture... Ceci étant dit, Mediapro est détenu à 53 % par un actionnaire chinois solide (Orient Hontai Capital), qui doit théoriquement pouvoir faire face à ses obligations de paiement... Les actionnaires ne pouvaient pas ignorer les besoins de financement du plan d'activité de Mediapro.

    La LFP doit redistribuer aux clubs, le 17 octobre, les versements des diffuseurs du Championnat. Mediapro n'a manifestement pas l'intention de régler la somme due avant cette date. Êtes-vous inquiet pour les finances des clubs, déjà touchées par le Covid-19 ?
    Si je n'étais pas inquiet pour les finances de nos clubs, je serais irresponsable. Et ce d'autant plus que les clubs français n'ont malheureusement pas réalisé la moitié des plus-values sur cession de joueurs qui ont été planifiées sur l'exercice, en raison bien évidemment de l'impact de la crise sanitaire sur l'économie des clubs traditionnellement acheteurs de nos joueurs. Nous travaillons d'arrache-pied, avec les équipes de la LFP, pour être en situation de payer les montants budgétés par nos clubs à la date prévue. Ils peuvent compter sur nous.

    La présidence de la LFP : « Je n'ai pas vraiment douté de ma capacité à être élu »

    Parlons maintenant de votre élection et de vos projets. Vous avez été élu président de la LFP il y a un mois. Réalisez-vous être devenu le patron du football professionnel français ?
    J'en prends conscience quotidiennement. C'est une grande responsabilité, que je prends avec humilité, mais aussi avec passion et détermination. Je vais essayer d'être à la hauteur des enjeux. Le niveau de mes interlocuteurs et des discussions que j'ai pu avoir depuis mon élection me rappellent tous les jours que j'ai passé un cap dans ma progression professionnelle.

    À quel moment avez-vous décidé de vous présenter à la présidence de la Ligue ?
    Depuis plusieurs mois, le football français s'est éparpillé, façon puzzle. Notre industrie en a beaucoup souffert. À partir de juin, j'ai été sollicité par un certain nombre de dirigeants importants, aussi bien des clubs que des "familles" (joueurs, entraîneurs, arbitres...) qui m'ont poussé à réfléchir à cette candidature. À cette époque, dans mon esprit, ce n'était pas concevable de me présenter sans le soutien de la FFF, de l'OL et du PSG. Mais finalement, je me suis lancé. Sans trahir de secret, la décision finale, je l'ai prise dans les 24 dernières heures et j'ai failli changer d'avis le matin même (le 10 septembre, jour de l'assemblée générale élective de la LFP).

    « J'ai une relation personnelle avec les dirigeants actuels que Michel Denisot n'a pas »

     

     
     
     

    Vous avez finalement franchi le pas, même sans l'appui de la FFF, de l'OL et du PSG.
    La base de mon raisonnement, c'est la pacification du football français. Partant de ce principe, je me suis longtemps dit : "Si je me présente et que je gagne contre la Fédération, Paris et Lyon, ça va être compliqué de pouvoir réaliser une pacification immédiate." C'est là que je "buggais" un peu. Finalement, je suis arrivé à la conclusion, très peu de temps avant le scrutin, qu'il n'y avait pas de raison que cela se passe mal avec Noël Le Graët (le président de la FFF), que je connaissais Nasser al-Khelaïfi (PSG) depuis longtemps et que l'on pourrait très bien s'entendre. Idem pour Jean-Michel Aulas (OL), car on partage une vision commune des réformes profondes à mener. J'ai décidé de me lancer parce que j'ai acquis la conviction que l'unification rapide était possible, ce à quoi je me suis attelé depuis un mois. Et aujourd'hui, je remercie tout le monde, aussi bien ceux qui ont voté pour moi que les autres. On a réussi, dans un laps de temps assez court, à tous se mettre en ligne avec un seul objectif : le renouveau du football professionnel français.

    Les trois que vous évoquez avaient un candidat, Michel Denisot. Il fallait avoir une bonne dose de détermination pour aller contre cet axe-là.
    Michel Denisot était un très bon candidat. Je le connais depuis longtemps. Mon objectif n'était pas de me présenter contre Michel, un homme remarquable en tous points, mais de faire bouger les choses et réunifier le football français. J'ai pensé, de bonne foi, que j'étais le mieux placé pour le faire. Tout simplement parce que Michel a quitté le quotidien de la L1 depuis vingt-cinq ans. Moi, ça fait douze ans que je suis en permanence avec les présidents de club. J'ai une relation personnelle avec les dirigeants actuels que Michel Denisot n'a pas. Par ailleurs, j'ai aussi considéré que j'avais davantage un profil de réformiste que Michel, très proche de la Fédération, et qui pouvait prôner un statu quo à court ou moyen terme. Huit présidents de L1 sur neuf du conseil d'administration ont voté pour moi. Et le neuvième, Nasser al-Khelaïfi, est un ami et pas un ennemi.

    C'était donc plus simple qu'on ne l'imagine d'être élu ?
    Sincèrement, sans aucune prétention, je n'ai pas vraiment douté de ma capacité à être élu. J'avais trop de garanties d'un certain nombre de personnes qui sont des proches et pas des alliés de circonstances. Le seul suspense était en moi. Il fallait juste être sûr d'en avoir envie et certain d'en être capable. J'ai considéré que dans le contexte de pandémie mondiale, pour quelqu'un comme moi qui est spécialisé dans la gestion de crise, c'était naturel de m'engager. J'ai repris l'OM en 2011 (il avait été nommé par le conseil de surveillance du club) avec un stade en travaux pendant trois ans, des droits télé qui baissaient et 40 M€ de pertes. Il n'y avait pas de pire situation pour reprendre ce club. Là, je pense que le challenge n'est pas simple non plus, mais il est passionnant. J'aime bien l'idée d'être dos au mur et de regarder vers le haut.

    Jusqu'au bout, la journée qui a fait de vous le président de la Ligue a été animée...
    Ce qui a fini de me convaincre, c'est l'élection des huit membres de L1 au conseil d'administration. Ce sont des gens brillants, que j'apprécie, et qui veulent faire bouger les choses. J'avais aussi le soutien des "familles", diabolisées à tort. En revanche, ce qui m'a freiné, c'est la violence en coulisses. Je parle de la réaction de ceux qui ont compris qu'ils pouvaient perdre (le vote pour les huit représentants de L1 au conseil d'administration, favorable à Labrune, a été contesté). Pendant quelques minutes, je me suis dit que je ne pouvais pas arriver au milieu d'un tel champ de mines, en étant celui qui pouvait faire encore plus exploser la cocote minute. La personne qui m'a convaincue d'y aller, c'est ma femme. Elle m'a dit, en fin de matinée : "Vincent, c'est un challenge formidable. Tu as les qualités pour le faire. Et pour notre famille, qui a beaucoup souffert du traitement dont tu as été l'objet à l'OM, c'est une belle revanche."

    Le fonctionnement du foot français : « On s'est retrouvés avec une LFP ayant perdu tout son poids »

    Qu'est-ce qui ne fonctionnait pas à la Ligue depuis quatre ans ?
    En 2016, on a fait une réforme à l'envers en nommant le directeur général avant le président. Didier Quillot (DG exécutif) et Nathalie Boy de la Tour n'y sont pour rien. On est partis sur les mauvaises bases. Le second problème est qu'il n'y a pas eu de répartition très claire entre les deux. Autre souci : ils ne faisaient pas partie du sérail des présidents de club, qui considèrent que la LFP est leur maison. Résultat : on a vu très vite s'organiser des poches de résistance en marge de la LFP. Première Ligue (syndicat des clubs de l'élite) est devenue une véritable machine de guerre. Idem pour le collège de L1. Petit à petit, les deux ont pris la main sur la quasi-totalité des processus de décision. On s'est retrouvés avec une LFP ayant perdu tout son poids. À ce moment-là, on a eu la chance d'avoir un président de la Fédération qui s'est imposé définitivement comme le garant et le leader du football français. Mais à la base, ce n'est pas son rôle. Les clubs ont avancé en dehors de la LFP, pas avec elle.

    « La première chose que Noël Le Graët m'a dite, c'est : "Vincent, il y a deux chefs maintenant. Vous et moi. On doit parler d'une même voix."

     

     
     
     

     

    Noël Le Graët prend en effet beaucoup de place. Cela ne va pas être simple...
    Je l'ai vu le lundi qui a suivi mon élection. La première chose qu'il m'a dite, c'est : "Vincent, il y a deux chefs maintenant. Vous et moi. On doit parler d'une même voix."

    N'a-t-il pas dit "moi et vous" ?
    Il a peut-être en effet dit "moi et vous" (rires). Mais il a été très constructif et ça a fait tilt. Si le football a donné une image déplorable ces derniers mois, une des raisons majeures est que l'on a eu trop d'interlocuteurs défendant leur intérêt personnel versus l'intérêt général. La LFP n'a pas rempli son rôle. Mais ses deux dirigeants ne pouvaient pas, ils n'étaient pas audibles. Quand vous avez des personnalités aussi fortes, aussi médiatiques que Jean-Michel Aulas, Bernard Caïazzo (président de Première Ligue et du conseil de surveillance de Saint-Étienne), Gérard Lopez (Lille) ou Nasser al-Khelaïfi qui prennent quotidiennement la parole sur fond d'embrouillaminis, d'arrêt de la compétition et de craintes sur les ressources à venir, le message s'est dispersé et perdu. Aujourd'hui, on doit parler d'une seule et même voix après avoir défini, de façon collégiale, une stratégie commune.

    Jean-Michel Aulas nous a dit que vous l'avez convaincu au cours d'une soirée de ne pas se représenter à la présidence du collège de L1.
    C'est vrai. On se connaît depuis dix ans. Dans le football, il faut séparer deux choses : le "circus" quotidien de la L1, avec son folklore, et les déclarations que l'on a pu faire, lui et moi, dans nos fonctions de président de l'OL et de l'OM et le reste. Déjà, à l'époque, il y avait aussi un respect mutuel. On était tous les deux membres du conseil d'administration de la LFP. On ne part donc pas de zéro. J'ai beaucoup de respect pour lui. Il a été le plus grand président du football français de ces vingt dernières années. Il a réussi grâce à sa personnalité hors normes, qui l'a poussé, parfois, à un peu trop privilégier son intérêt personnel, peut-être même de façon inconsciente. C'est ce que j'ai expliqué, calmement, à Jean-Michel. Il a entendu et surtout compris où nous voulions aller. On doit à minima changer les structures de la LFP pour faire une société commerciale. On doit travailler fortement avec la Fédération et surtout avec l'UEFA pour changer la liste d'accès aux compétitions européennes. Au niveau européen, Jean-Michel a une position centrale. Il va être beaucoup plus utile dans cette action-là.

    Les enjeux économiques : « Le plus dur, c'est 2020-2021 »

    La société commerciale est-elle vraiment une nécessité ?
    La nécessité est de faire vivre le football français avec son temps. En termes d'organisation, la LFP c'est encore la IVe République. Le statut quo est impossible. Mais je ne suis pas Don Quichotte. Quand au plus haut niveau de l'État, à la présidence de la FFF, on m'explique que la société commerciale, telle que définie ces derniers mois, n'a aucune chance d'aboutir très vite, je ne vais pas me battre contre les moulins à vent. Quelle solution intermédiaire trouver à court terme pour faire progresser notre football ? Avec les "familles" et la FFF, on va la trouver. Une des pistes est de faire de cette société commerciale une filiale de la LFP. Sous réserve de l'approbation générale.

    Les clubs français sont-ils en danger en raison de la baisse des recettes liées à la pandémie de Covid-19 et des menaces sur les droits télévisés ?
    Je veux d'abord remercier publiquement les pouvoirs publics qui ont fait un effort colossal pour le foot pro avec le PGE (prêt garanti par l'État, à hauteur de 224,5 M€) et le chômage partiel. Cela a sauvé l'économie de nos clubs sur la saison 2919-2020. Mais le plus dur, c'est 2020-2021.

    « Il est urgent de mettre en place des réformes statutaires pour améliorer la compétitivité de nos clubs dans les compétitions continentales »

     

     
     
     

    Que faut-il faire pour sortir du trou ?
    Nos droits UEFA (les sommes versées aux clubs participant aux Coupes d'Europe) sont très faibles. La France est cinquième à l'indice UEFA et accuse un énorme retard sur les autres pays du top 5. Entre 2016 et 2020, c'est moins 100 M€ par rapport à l'Allemagne, moins 200 M€ sur l'Italie, moins 430 M€ sur l'Espagne et moins 920 M€ sur l'Angleterre... C'est un point majeur. Comment voulez-vous que l'on soit compétitif ? Car plus on capte de droits sur la scène européenne, plus on peut les redistribuer nationalement avec l'achat de joueurs en L1 et en L2. Cet écart provient principalement de la liste d'accès en Ligue des champions, où nous avons 2+1 clubs quand les quatre autres championnats majeurs en ont 4, et de résultats moindres en Ligue Europa. Il est urgent de mettre en place des réformes statutaires pour améliorer la compétitivité de nos clubs dans les compétitions continentales. Une société commerciale pourrait faire venir un investisseur à ses côtés. Et vis-à-vis de l'UEFA et de l'ECA (l'association européenne des clubs), il faut se battre pour réparer ces injustices et bénéficier d'un fauteuil supplémentaire. Je compte m'appuyer sur Noël Le Graët, Jean-Michel Aulas et Nasser al-Khelaïfi, qui ont des positions fortes dans les instances européennes. Je rappelle que l'on n'a pas gagné une Coupe d'Europe depuis 1996 (la C2 avec le PSG). Entre-temps, neuf pays en ont gagné, dont l'Ukraine, la Russie, les Pays-Bas, la Turquie et le Portugal.

    Vous vivez loin de Paris. Comment allez-vous vous organiser ?
    Je vis en Provence avec ma femme et mes deux enfants qui sont encore petits (6 et 8 ans). Il n'y a rien de plus important dans ma vie que ma famille. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai hésité à me présenter à la présidence de la LFP, car je sais que c'est chronophage et que cela va changer une vie qui m'allait très bien à leurs côtés.

    Nathalie Boy de la Tour était une présidente salariée. Et vous ?
    J'ai été élu pour mener des réformes profondes. C'est un boulot à temps plein. J'ai quitté l'intégralité de mes mandats dès le lendemain de mon élection. J'ai stoppé la totalité de mes collaborations. Pour être tout à fait honnête, on n'a pas encore abordé la question du statut ou de la rémunération. On avait d'autres priorités à court terme. »

  3. Pourquoi une diminution des droits télé mettrait des clubs de Ligue 1 en péril

    La crise sanitaire avait déjà amputé les recettes billetterie, sponsor et trading des clubs. Voilà que Mediapro veut aussi diminuer celles générées par les droits télé.

    Arnaud Hermant09 octobre 2020 à 12h48
     
     

    Le football français, dans sa très grande majorité, est bâti sur deux piliers : le « trading » joueurs (c'est-à-dire les achats et ventes de footballeurs) et les droits télé. Il y a quelques mois encore, les dirigeants des clubs professionnels nationaux avaient le sourire. La France savait bien vendre ses meilleurs jeunes aux lucratives Ligues anglaises, allemandes ou espagnoles et elle allait se doter d'un nouveau contrat de droits télé record dépassant le milliard d'euros avec l'arrivée de Mediapro.

    Crise du Covid oblige, le foot français vacille, ses deux béquilles étant en train de le lâcher. Cette saison, le marché des transferts qui s'est clôturé lundi à minuit, a tourné au ralenti et les clubs français ont réduit de 37 % leurs cessions par rapport à l'an passé pour un total de 376 M€. Et voilà que Mediapro veut renégocier à la baisse son contrat, à l'heure de verser seulement la deuxième traite d'un contrat de quatre ans...

    Deux tiers des clubs en danger ?

    Cette très mauvaise nouvelle inquiète bien évidemment les différents présidents de clubs. Difficile de déterminer encore un classement précis des équipes qui seraient les plus touchées par cette possible diminution des recettes télé, mais comme souvent les grosses cylindrées, celles qui ont les plus gros frais, seront les plus impactées. Le PSG qui doit déjà se passer pour l'instant de la billetterie qui représente presque 100 millions d'euros par saison, pouvait atteindre jusqu'à 72,6 millions d'euros de droits télé nationaux en cas de titre. L'OL groupe qui affiche un déficit de 36,5 millions à la clôture des comptes en juin, estime déjà les pertes liées au Covid-19 à 100 millions d'euros dont 50 millions dus aux ventes de joueurs qui n'ont pas pu se faire (Aouar, Depay notamment).

    Grâce à la vente de Fofana (35 millions plus bonus) et à une baisse de sa masse salariale, Saint-Étienne s'est donné de l'air, alors que Bordeaux, déjà en difficulté financière et qui a très peu vendu au mercato, pourrait se trouver dans l'embarras. Une éventuelle baisse des droits télé affecterait encore plus les comptes du club. « Tous les clubs seront concernés et pour les deux tiers d'entre eux, il va y avoir danger », craint un spécialiste de l'économie du football. Quand ce dernier parle de danger, il pense à des risques de dépôt de bilan si la crise sanitaire devait perdurer toute la saison et l'incapacité de Mediapro à honorer ses engagements se confirmer. Les clubs adossés à des actionnariats plus solides financièrement (Paris, Lyon, Rennes, Marseille...), seront moins en danger que d'autres qui ne pourront pas augmenter facilement leur participation financière (Dijon ou Saint-Étienne par exemple).

    Pour constituer leur budget 2020-2021 présentés à la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel, les clubs avaient anticipé, en moyenne, une baisse de 30 % de leurs revenus billetterie et sponsoring vu le contexte actuel. Mais pas des droits télé. Ils s'étaient donc basés sur le nouveau contrat télé et le guide de répartition 2020-2021 révélé le 25 septembre dernier par L'Équipe. Qu'en sera-t-il dans quelques semaines ?

    Tout l'écosystème touché

    Par ailleurs, le remboursement du prêt garanti par l'État, consenti pour faire face à la crise du Covid-19, de quelque 220 M€ sur quatre années, soit environ 55 M€ par an, s'effectue à partir des nouveaux droits télé... Enfin, plusieurs clubs ont déjà nanti auprès d'établissements financiers leurs futures recettes télé...
    « Le signal envoyé est très négatif, regrette un dirigeant. C'est tout l'écosystème du football qui va en pâtir... » Si le foot professionnel tremble, il pourrait ne pas être le seul à être impacté. Dans le cadre de la convention liant la Ligue et la Fédération française de football, le football amateur et féminin touchent un pourcentage sur le contrat Mediapro. Là aussi quelques millions pourraient s'envoler.

  4. Le Clermont Foot 63 reçoit le FC Bourgouin Jallieu samedi à 18h00 pour le compte de la 5ème journée de National3

    Bourgoin est 5ème sur 14 avec 7 points - 2V 1N 1D - Bp 9 Bc 6

    https://fcbourgoinjallieu.com/

    Clermont est 12ème avec 4 points - 1V 1N 2D - Bp 7 Bc 8

  5. 2 hours ago, vertfanfan said:

    Peu d'info  a ce moment hier  pas bcp de joueurs  en U19   ( retour domicile/ cas positif  (1 sur)   et les autres entrainements avec la N3  .( un seul present a premiere vue  Adrien GOUTTEFANGEAS). 

    oui logique que ceux qui habitent le plus près soient là et pas les autres. Ok merci pour les infos

  6. Droits télé : la LFP prise au piège avec la volonté de Mediapro de baisser le montant de son contrat

    Face à la volonté de Mediapro de revoir à la baisse le montant de son contrat de retransmission de la Ligue 1 et de la Ligue 2, la LFP n'a aucune marge de manoeuvre. Faute de garanties bancaires et d'alternatives immédiates.

    Etienne Moatti09 octobre 2020 à 00h05
     
     

    L'entretien avec Jaume Roures publié jeudi dans le journal L'Équipe a fait l'effet d'une bombe. Le président de Mediapro y annonçait sa volonté de faire baisser le montant de son contrat avec la Ligue de football professionnel (780 millions d'euros annuels pour la Ligue 1 et 34 M€ par an pour la Ligue 2), à peine plus d'un mois après le début de la saison et sans avoir honoré le deuxième versement (172 M€), prévu lundi.

     

    « On veut renégocier le prix, expliquait-il clairement. On a demandé d'établir un calendrier pour mener à terme cette négociation. Nous voulons rediscuter le contrat de cette saison. Elle est très affectée par le Covid-19, tout le monde le sait car tout le monde souffre. » Au passage, il lançait, sans détour, que l'échéance ne serait pas réglée avant le 17 octobre, date à laquelle les versements de tous les diffuseurs du Championnat de France - Mediapro, Canal +, Free - doivent être redistribués aux clubs : « C'est évident que le 17 octobre, on n'aura pas trouvé un accord. » Sollicités, Canal +, Free et beIN Sports, qui retransmet deux matches de Ligue 2 par journée, n'ont pas souhaité répondre à nos questions.

    La situation est donc grave. Déjà privés de recettes de billetterie depuis le début de la saison, abandonnés par de nombreux sponsors, les clubs attendent des droits télévisés qu'ils les maintiennent à flot. Désormais dirigée par l'ancien président de l'OM Vincent Labrune, la Ligue en a parfaitement conscience.

    Mais elle n'a pas beaucoup de latitude, même si les contrats avec les diffuseurs prévoient de sanctionner les mauvais payeurs. L'échéancier prévoit 6 versements annuels, tous les deux mois : le 5 août (17 %), le 5 octobre (17 %), le 5 décembre (16 %), le 5 février (17 %), le 5 avril (17 %) et le 5 juin (16 %). Et des pénalités.

    « Le paiement de la contribution financière de l'attributaire et le strict respect de l'échéancier de paiement sont des obligations essentielles, est-il indiqué dans le règlement de l'appel d'offres que nous avons pu consulter. L'attributaire reconnaît que tout retard de paiement entraîne un préjudice considérable tant pour la LFP que pour les clubs. En conséquence et sans préjudice de l'exigibilité immédiate des sommes dues par l'attributaire à la LFP à chaque échéance de paiement, tout retard de paiement pour quelque échéance, montant et saison que ce soient donne lieu de plein droit, au profit de la LFP, sans qu'une mise en demeure préalable par cette dernière ne soit nécessaire, à l'application d'intérêts moratoires [...] et au paiement d'un montant forfaitaire dû au titre d'indemnité pour frais de recouvrement [...] sans préjudice de toute indemnisation complémentaire supérieure dont la LFP pourrait justifier. »

    Mais, dans les faits, ce ne sera pas simple. Car la LFP est prise au piège. Si elle refuse de traiter avec Mediapro, rien n'indique que son principal partenaire télévisé va revenir à la raison et la régler rubis sur l'ongle. Et si elle s'engage sur la voie de la discussion, elle s'expose à de sérieux problèmes juridiques. Les droits acquis par Mediapro l'ont été par le biais d'un appel d'offres très encadré. Si la LFP accepte de revoir à la baisse les montants promis par le diffuseur sino-espagnol, les perdants de la consultation ne manqueront sans doute pas de contester devant les tribunaux un petit arrangement qui serait conclu dans leur dos. Dès lors, le football professionnel est pris dans une ornière. Et ne doit pas forcément attendre d'être sauvé par les pouvoirs publics, même si la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, a réagi hier.

    Roxana Maracineanu soutient la LFP
    La Ligue de football professionnel, qui a confirmé son refus d'accorder un délai de paiement à Mediapro, a reçu jeudi le soutien de Roxana Maracineanu. « Quand des engagements contractuels sont pris, il s'agit de les respecter, a déclaré la ministre déléguée aux Sports. Donc nous veillerons de très près, au niveau du ministère des Sports et de l'État à ce que ce contrat soit respecté, que les engagements pris, soient maintenus. Parce qu'il en va aujourd'hui de la survie non seulement du football professionnel, mais du football tout court, puisque cette convention qui lie la Ligue et le football amateur est conséquente et qu'une bonne partie des fonds qui émanent de ce contrat revient au sport amateur. »

    « L'État n'a pas à intervenir auprès d'un acteur privé, Mediapro, qui a pris son risque et est en relation contractuelle avec la Ligue, indique-t-on à l'Élysée. On veut bien essayer de rapprocher les points de vue. Mais l'attitude de Mediapro est franchement déplorable. Ce ne sont pas des manières. Nous sommes surpris et déçus de la façon dont Mediapro traite cet écosystème. La méthode est critiquable. Ce que l'on demande à Mediapro, ce n'est pas de la charité, c'est d'assumer des engagements contractuels. Il est évident que cela prend un peu de temps, d'atteindre leur objectif final d'abonnés. Par définition, il doit y avoir pour eux un recours à la dette et l'investissement. C'était prévu et il n'y a donc aucune surprise. La Ligue et les clubs ne peuvent pas se permettre d'autoriser des rééchelonnements qui les priveraient de leur trésorerie. Ils ont besoin de ces traites des diffuseurs pour ne pas avoir recours à l'emprunt. D'autant qu'ils ont déjà souscrit des emprunts pour faire face à la crise du Covid-19. Ce serait trahir l'appel d'offres, de revenir sur le prix que Mediapro doit payer. »

    À la Ligue, on ne tient pas à faire de commentaires mais Vincent Labrune, élu il y a à peine un mois, connaît un sacré baptême du feu. Il n'a pas participé à la sélection de Mediapro, opérée par l'équipe précédente, notamment Didier Quillot, l'ancien directeur général exécutif de la LFP, et Nathalie Boy de la Tour, la présidente, qui ont tous deux quitté l'instance. Et qui, au vu de la situation actuelle, ne doivent pas forcément le regretter.

  7. Mediapro, le diffuseur principal de la Ligue 1, en souffrance

    Le groupe audiovisuel Mediapro subit les conséquences économiques de la pandémie mondiale. L'incertitude sur les réelles intentions de son actionnaire majoritaire chinois (Orient Hontai) inquiète aussi.

    Sacha Nokovitch08 octobre 2020 à 19h50
     
     

    La crise économique consécutive à la pandémie de Covid-19 touche l'ensemble des entreprises, notamment les diffuseurs et producteurs d'événements sportifs. Mediapro n'y échappe pas, et peut même y ajouter aussi ses activités de production dans le cinéma et les séries. Mais avant de demander à la Ligue de football professionnel (LFP) un délai pour le paiement de la deuxième échéance et surtout une renégociation du montant des droits pour la Ligue 1 et la Ligue 2, dans un timing stratégique - après la fermeture du mercato et à dix jours du versement de l'échéance aux clubs (le 17 octobre) -, Jaume Roures, le fondateur et grand patron du groupe audiovisuel catalan, a entamé, depuis plusieurs mois, des négociations sur tous les fronts.

    Avec des activités de production (l'essentiel de son champ d'action) à l'arrêt pendant le confinement du printemps, et au ralenti à la sortie de celui-ci, Mediapro a dû combler au plus vite ses pertes de revenu. Dès la fin mars, comme dans de nombreuses entreprises françaises, des mesures de chômage partiel ont été prises pour 1 200 salariés en Espagne. Pour les autres, des baisses de salaire (de 10 % à 50 %) ont été décidées, Roures montrant l'exemple en divisant le sien de moitié. « Des mesures temporaires qui n'ont duré que deux mois », précise le groupe aujourd'hui.

    Mediapro a contracté un nouveau prêt, de 55 millions d'euros

    Pendant l'été, comme révélé par le journal numérique espagnol el Confidencial, Imagina, la holding de Mediapro, a contracté un nouveau prêt de 55 M€. Et les actionnaires - le fonds d'investissement chinois Orient Hontai (53,5 % des parts), la multinationale publicitaire WPP (22,5 %) et les deux dirigeants historiques Jaume Roures et Josep Maria Bent (12 %) - ont aussi effectué un apport du même montant. Les hommes d'affaires catalans ont chacun mis 6,6 M€ sur leurs fonds propres, envoyant un message de confiance en l'avenir à leurs salariés...

    Au total, ces 110 M€ étaient destinés à aider le groupe audiovisuel le plus puissant d'Espagne (plus de 7 000 employés à travers le monde) à surmonter la crise sanitaire, mais alourdissaient aussi le poids d'une dette déjà estimée à 727 M€, fin 2019. Le tout ajouté au lourd investissement sur les droits du foot français (plus de 800 M€ par saison jusqu'en 2024 pour la L1 et la L2) avec le versement d'une première échéance, début août.

    L'agence de notation Moody's a dégradé la note d'Imagina, la holding de Mediapro

    Ces perspectives allaient inciter l'agence mondiale de notation Moody's, spécialisée dans le risque financier, à dégrader la note d'Imagina de deux rangs, de B1 à B3, en avril. Sur la grille de notation, le B signifie que le groupe est « hautement spéculatif ». En basculant en B3, il devient « proche du risque substantiel qui ne pourra respecter ses engagements que dans des conditions économiques favorables ».

    Pour justifier son choix, l'agence ajoutait dans son analyse la perte des droits de la Liga sur le marché espagnol pour la période 2019-2022 au profit de Telefonica. Si Mediapro en commercialise toujours les droits internationaux, leur renégociation, entamée ces dernières semaines pour la période 2021-2026, n'incite pas à l'optimisme vu l'état du marché...

    Mediapro a renoncé à son entrée en bourse

    La notation Moody's et surtout la situation économique ont mis fin, pour le moment, à l'ambition de Mediapro, devant ses résultats financiers solides de 2019 (un chiffre d'affaires de 2 Mds€ et un résultat net d'exploitation de 220 M€), d'entrer en bourse. Cette opération boursière, valorisée à près de 3 Mds€, aurait permis aux actionnaires majoritaires de vendre une partie de leurs parts, et plusieurs banques d'affaires réputées planchaient déjà sur le sujet. Un plan désormais avorté.

    Quelles sont dès lors les ambitions de l'actionnaire majoritaire chinois, caution solidaire en cas de défaut de paiement de Mediapro auprès de la LFP ? Orient Hontai Capital a racheté, en février 2018, près de 54 % des parts d'Imagina pour près de 1 Md€. Mais les données financières liées à ce fonds d'investissement demeurent opaques. Surtout, les comportements récents des sociétés chinoises dans le milieu de l'audiovisuel sportif européen inquiètent.

    En 2018, MP Silva, l'une des plus grosses agences de droits sportifs, mettait la clé sous la porte, deux ans seulement après son rachat par deux investisseurs chinois. La Premier League vient, elle, d'attaquer en justice la chaîne chinoise PPTV afin de réclamer les 210 M€ de droits télé non réglés à partir de mars dernier, malgré la reprise du Championnat anglais. En septembre, elle s'est ainsi vue dans l'obligation de rompre un contrat à 700 M$ (595 M€) par saison jusqu'en 2022 et de se rabattre en urgence sur la plateforme de streaming Tencent... à un montant évidemment bien moins élevé qu'auparavant. Un scénario que la LFP n'ose envisager.

  8. 3 hours ago, Kansas said:

    Pas plus de passionné parce qu'il n'y a rien pour dynamiser 😉 pas de recrue à faire venir les foules, pas de communication autre que la mascotte (qui l'a choisi d'ailleurs ? Certainement pas les supporters), pas de résultat en coupe de France depuis...... 

    Tous on ne se rejoint pas sur les choix du club mais on est tous des supporters 😉

    Tu n'aimes pas ? Je la trouve sympa remarque je ne suis pas une référence dans le bon goût ;) J'arrive à l'âge ou on est à nouveau content de trouver le catalogue de jouet dans la boîte aux lettres, de jouer au circuit 24 et avec des robots, j'ai hâte de passer au babyfoot:P. Mais c'est vrai que je suis déconnecté de la réalité. L'ainé de mes petits fils m'a demandé ce que m'amenait la petite souris quand j'étais enfant et je lui ai répondu des petits soldats. C'est quoi des soldats ?🤣

  9. 37 minutes ago, Section CFA 03 said:

    La réalité du foot c'est pas celle d'il y a 10 ans. Faut arrêter... 

    Aujourd'hui les agents peu scrupuleux vendent les joueurs comme des marchands de tapis et au jeu de l'enchère Clermont sera jamais en pole position donc il nous reste 2 possibilités : recruter en dessous en France ou bien tenter des coups de poker de joueurs étrangers avec le risque qu'ils ne s'acclimatent pas... Le climat auvergnat est rude...

    Par ailleurs casser la tirelire pour un joueur je crois que c est pas trop notre vision. Ne serait-ce que pour déséquilibrer un collectif qui s'entend super bien. Je prends un exemple, un gars rentre dans ma boite et touche 2 fois mon salaire avec la meme experience franchement je l'ai mauvaise. Et je crois que c'est ce qui nous empêche d'être performant sur le marché...

    Après je pense qu'il nous manque un autre attaquant mais qu'on aurait pu tenter un joueur libre en fin de carrière comme Privat avec pourquoi pas un plan de reconversion... Mais bon, on verra si on s'en sort comme ca... 

    Par ailleurs Clermont ca sera pas sainte du jour au lendemain... Le club est jeune il a besoin d'une histoire. Je pense qu'on a surfé un moment sur notre victoire contre le psg en cdf maintenant c'est trop lointain... Il nous faudrait un autre beau parcours pour créer une émulation autour du club... Et un vrai stade. 

    Je ne sais pas comment je dois le prendre 🤣

    Tu écris que casser la tirelire pour un joueur ce n'est pas trop notre vision hummm à voir si Dossou est venu chez nous alors qu'il était sous contrat en Autriche on a bien du "casser la tirelire".

    Après déséquilibrer le collectif je ne vois pas pourquoi. Si tu recrutes un défenseur central en direct de ligue 1 et que Hountondji ou Ogier se retrouve sur le banc des remplaçants alors là d'accord. Sauf que ça n'arrivera pas car on a 4 très bons défenseurs.

    Le sujet c'était l'avant centre, admettons tu recrutes un "bon" avant-centre de ligue 1. Il n'y a pas de discussion possible à comparer le salaire puisqu'il n'y a pas d'équivalent à Clermont.

    On fait le pari sur Tell et Bayo moi ça me va, je crois en eux, j'ai confiance en plus il y a un très bon entraineur qui va leur donner de précieux conseils. Je parlais uniquement en terme d'attractivité, d'engouement autour du club. Si tu veux apporter du "rêve" il faut faire venir un joueur "reconnu". Après si on continue comme ça pas grave, je supporte le club depuis 1984 avec des hauts, des moyens et des bas, mais je trouve qu'on ne met pas tout en oeuvre pour donner envie aux gens de s'intéresser au Clermont Foot.

    Quand au stade à mon avis il faut oublier la dernière présentation qu'on nous a faite :(

  10. 7 minutes ago, Romano63 said:

    C'est triste d attendre que Messi où Ronaldo signe à clermont pour allez les supporter ...

    C'est bien tu es dans l'exagération, je ne dis pas déformation des propos ;)

    Il faut prendre exemple sur 2002 quand le club est remonté en ligue 2 et qu'ils ont recruté des joueurs qui venaient de ligue 1 avec comme tête de gondole Thomas Deniaud oui il y avait plus d'engouement autour du club. Après attention ce n'est aucunement garant de succès par contre ça peut être un plus au niveau de l'attractivité.

    Ce n'est que mon avis, pas une critique, juste une constatation et je suis plutôt serein quand j'écris celà parce que tu peux chercher je n'ai jamais critiqué un seul joueur au Clermont Foot.

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